LE CERCLE DES AMITIES INTERNATIONALES, GENEVE
vous prie d’assister à la soirée qu’il organise
le mercredi 26 septembre 2007
à l’Observatoire astronomique de l’Université de Genève, à Sauverny
avec Monsieur le Professeur Michel MAYOR, Astrophysicien
sur « La recherche de planètes similaires à notre Terre »
18 h. Départ du bus spécial de la Place Neuve, devant le Grand-Théâtre
18 h. 45 Conférence du Professeur Michel Mayor
à l’Observatoire de Sauverny,
Chemin des Maillettes, Sauverny, 1290 Versoix
suivie d’un apéritif sur place, puis d’un transfert par bus à Collex-Bossy
20 h. 30 Dîner à l’Auberge de Collex-Bossy
23 h. Retour du bus à la Place Neuve
Prix : pour les Membres du Cercle : CHF 75.-
pour les non-membres : CHF 93.-
comprenant transport en bus , apéritif et dîner (eau, vin et café inclus)
Inscriptions : jusqu’au dimanche 23 septembre
Par courriel au cercleamities@bluewin.ch
ou au moyen de la carte-réponse par poste ou par fax au 022 317 88 79
et sur la base du versement reçu au CCP 12-2320-5
Cette soirée remplace celle initialement prévue le 18 septembre
au Théâtre du Crève-Cœur, qui est annulée
http://cercleamities.romandie.com Fax 022 317 88 79 - cercleamities@bluewin.ch - CCP 12-2320-5
Monsieur le Professeur Michel MAYOR, Astrophysicien
Né le 12 janvier 1942 à Lausanne, Michel Mayor a étudié la physique à l'Université de Lausanne puis l'astrophysique à l'Université de Genève. Sa thèse de doctorat l'a conduit à étudier la structure spirale des galaxies, un sujet apparemment fort éloigné de ses travaux actuels. Le besoin d'acquérir de nombreuses mesures de vitesses stellaires le pousse alors en 1971 à développer un spectrographe astronomique d'un type nouveau . C'est la voie ouverte vers des travaux très variés dans le domaine de la cinématique stellaire (étude des mouvement des étoiles).
En 1984, notre distingué orateur est nommé professeur à l'Université de Genève. Il s'intéresse alors aux propriétés statistiques des étoiles doubles. En effet, la majorité des étoiles "vivent" en couple. C'est l'occasion de chercher des compagnons de plus en plus légers en orbite autour des étoiles similaires à notre soleil. Une nouvelle génération de spectrographes, développée en collaboration avec des instituts français, permet de déceler des infimes oscillations de la vitesse des étoiles résultant de l'influence de planètes. En 1995, c'est la découverte de la première "exoplanète", c'est-à-dire d'une planète liée à une autre étoile que notre Soleil. Cette découverte et celles qui vont suivre (actuellement quelque 250 exoplanètes ont été détectées), va répondre à la très ancienne interrogation sur la pluralité des Mondes. De philosophique, cette question devient un domaine très vivant de l'astronomie actuelle.
Durant six années, de 1998 à 2004, le Professeur Mayor sera Directeur de l'Observatoire de Genève, représentant de la Suisse au Conseil de l'ESO (« European Southern Observatory », l'organisation européenne ayant la responsabilité de grands télescopes installés au Chili). Membre étranger de l'Académie française des sciences, il est aussi Chevalier de la Légion d'Honneur. Pour la découverte de la première exoplanète, il a reçu le Prix du « Science Magazine » en 1995, le Prix Marcel-Benoist en 1998, le Prix Balzan en 2000, la Médaille Albert-Einstein en 2004, le Prix de la Fondation pour Genève en 2005.
Venant de terminer sa dernière année d’enseignement, Michel Mayor poursuit son travail avec le spectrographe Harps (« High Accuracy Radial Velocity Planetary Search Project »), qu’il a inventé et qui est vissé sur le télescope de 3,6 mètres de La Silla, dans le désert d’Atacama, au nord du Chili, à 2.400 mètres d’altitude, dans des conditions climatiques et atmosphériques d’observation exceptionnelles .
Après la découverte de quelque 250 exoplanètes, qu'avons-nous appris quant à l'origine des systèmes planétaires et du système solaire en particulier? Actuellement la recherche des exoplanètes se focalise sur la quête de très petites planètes rocheuses, analogues à notre Terre. Un intérêt qui se situe à la base d'une question vertigineuse: sommes-nous seuls dans l'Univers? Ou plus précisément la Vie existe-t-elle ailleurs dans l'Univers? A-t-on une chance de répondre à une telle question, et comment ? Michel Mayor aime citer Epicure, qui dans une lettre à Hérodote, écrit que «Les mondes aussi sont en nombre infini, les uns semblables à celui-ci, les autres dissemblables. Car les atomes étant en nombre infini sont emportés même aux distances les plus grandes. Et d'autre part, de tels atomes, desquels pourrait naître un monde, ou dont il pourrait être construit, ne s'épuisent ni en un seul, ni en un nombre fini de mondes, ni dans tous ceux qui sont tels que celui-ci, ni dans tous ceux qui diffèrent de ces derniers. Ainsi il n'est rien qui fasse obstacle à l'infinité des mondes.»
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